Dossier Cie des Ports du Morbihan – avancement
8 janvier 2025Le comité de pilotage s’est réuni le 2 décembre dernier, animé par les bureaux d’études choisis par la mairie.
Toutes les parties concernées étaient représentées: la mairie, les associations, la DDTM, le PNR, la CPM à titre d’information, les palourdiers – sauf les ostréiculteurs.
Le dossier est bien avancé sur les mouillages, et impliquera des changements très importants dans les mois et années qui viennent. La partie stockage des annexes est encore à travailler, et devrait être traité lors de la prochaine réunion.
Pour les mouillages, voici l’essentiel de ce qu’il faut retenir:
- Le nombre de mouillages est aujourd’hui de 182 plaisanciers et 38 professionnels, et devrait évoluer vers 200 plaisanciers et 20 professionnels. La hausse des mouillages plaisanciers (+18) serait la conséquence d’une redistribution des mouillages non attribués aujourd’hui dans d’autres communes du Golfe, le nombre maximum de 7.000 mouillages n’étant pas atteint à ce jour.
- Pour les mouillages plaisanciers des zones de Lasné, Ludré et Corn bihan, la répartition est aujourd’hui de 40 en eaux profondes et 108 en zone d’échouage. Cette répartition évoluerait vers 117 en eaux profondes (+77) et 49 en zone d’échouage (-59).
- Ces changements impliqueraient la suppression totale des mouillages à échouage de Ludré (15) et de Corn Bihan (25) qui sont situés sur des zostères, la réduction (de 70 à 49) et la réimplantation des mouillages à échouage de Lasné, et l’implantation de mouillages en eaux profondes dans les zones du Passage (qui passerait de 40 à 93 emplacements) et de Quistinic (qui passerait de 1 à 26 emplacements).
- Sur la zone du Passage, le schéma d’implantation des mouillages serait celui dit « en embossage » (voir à la rubrique Informations pour les aspects techniques). Celui de la zone de Quistinic serait le schéma classique, dit à évitement.
En résumé, les bonnes nouvelles sont la hausse de l’offre de mouillages plaisanciers (+18) et la hausse du nombre de mouillages en eaux profondes (+77), au détriment des mouillages à échouage (-59). Ceci devrait permettre une hausse des recettes, et augmenter l’attractivité de St Armel pour les plaisanciers qui souhaitent s’affranchir des contraintes des marées.
A contrario, l’accès aux zones de mouillages en eaux profondes du Passage et de Quistinic impliquera l’usage fréquent d’annexes motorisées, en fonction des distances à parcourir et de la force des courants et du vent.
D’autre part, la réduction du nombre de zones de mouillages et la hausse du nombre de mouillages impliqueront la concentration des annexes sur des zones qui pourraient être assez éloignées des mouillages. L‘Arméloise a alerté la mairie et la DDTM sur ce point, soulignant que l’effort physique pour déplacer les annexes – d’autant plus qu’elles seraient motorisées – doit être pris en considération pour le choix des zones de stockages de annexes. Ceci devrait être au coeur des prochaines réunions du comité de pilotage.
Enfin, et ce n’est pas anodin, tous ces changements demanderaient des investissements lourds, qui devraient être financés par les excédents de la partie recette du budget Mouillages, dont les redevances constituent l’essentiel. La mairie devrait nous en dire plus dans de prochaines réunions.